Comment peut-on définir une religion ?
La religion est un code de conduite qui est spécifique à un groupe. Erich Fromm dans son livre » Avoir ou être » considère que ces codes de conduites peuvent exister en dehors de toute dévotion à un dieu comme ceux qui avaient cours dans les pays communistes.
D’après Maimonide dans le guide des égarés, la religion a une fonction. D’après Maimonide la fonction de la religion est de sauvegarder la paix. Autant dans les ménages qu’entre tous les hommes.
En partant des faits on peut observer que la religion est acquise passivement dans la famille ou à l’école. D’ailleurs même les laïcs présentent des comportements et des convictions acquises passivement durant leur éducation. Le caractère spécifique à une religion de ces convictions n’apparaissant qu’au moment ou le laïc est confronté à d’autres cultures. (Par exemple la nudité, la monogamie etc…). Le laïc se réfère alors à une » morale » qui découle au fait des codes de conduites religieuses en cours dans son environnement.
Alors que l’idéaliste propose un code de conduite permettant de sauvegarder la paix entre les hommes, les hommes aveuglés par leurs propres passions brandiront les codes de paix pour en faire des appels à la violence. Car qu’est-ce qui est plus meurtrier qu’une guerre soutenue par la passion religieuse? Une pensée que livrait dernièrement le chanteur Moby à la radio est à méditer : » Si les intégristes religieux sont tellement intolérants, c’est qu’au fond d’eux-mêmes ils ont peur d’avoir tort… «
La religion est bénéfique tant qu’elle fait appliquer des principes acceptables par tout le monde et qu’elle n’opprime personne. Mais à partir du moment ou une religion est exploitée au profit d’un pouvoir, elle devient dangereuse. Il suffit de constater le nombre de massacres commis au nom de dieu.(…Gott mit uns…l’épée du christ…Allah est le plus grand…)
Dans nos sociétées modernes régies par des lois civiles, le bien et le mal évolue en fonction des nouveautées technologiques, mais aussi en fonction des religions présentes dans les populations.
Dans certains pays la séparation de l’état et de la religion n’a toujours pas eu lieu car la religion est employée par ces états pour opprimer ses populations. Comme cela était le cas en Europe avant la révolution Française. Les conflits qui en suivent sont fondamentaux pour l’évolution actuelle de nos sociétés.
Le conflit le plus intéressant à suivre actuellement est le conflit entre les Sunnites et les Chiïtes Musulmans. Quand on analyse le crédo musulman » Allahou akhbar, la allah illalah, Mohamed razoul Allah » ce qui en traduction veut dire : » Allah est le plus grand, il n’y a pas d’autre allah(dieu) que allah et Mohamed est son prophète » le germe est semé pour un conflit perpétuel par l’intégration d’un homme réel dans le crédo. Là ou la première partie du crédo correspond au crédo Juif : Il n’y a qu’un dieu, la deuxième partie du crédo rapporte cette profession de foi à une seule personne notamment Mohammed. Et tous les conflits actuels dans l’Islam et autour de l’Islam sont la résultante de la guerre d’investiture que se livrent les héritiers de Mohammed qui n’avait que des filles, les Chiïtes suivant la lignée de son gendre et cousin Ali, mort pendant la bataile de Kerbala et les Sunnites suivant la lignée de ses beaux pères Abu Bakr et Omar et ensuite de ses autres gendres Othman et Ali.
L’Islam au départ était destinée à combatre l’idolatrie des tribus de la péninsule Arabique en adaptant les écrits de la bible à ces peuplades. Mais en rabaissant l’Islam à l’obéïssance aveugle aux kalifes descendants de Mohammed, une longue suite de conflits entre petits et grands despotes est née. La preuve de la descendance de Mohammed étant suffisante pour empêcher toute tentative de renversement d’un despote, les leaders musulmans gagnaient la puissance absolue auprès de leurs populations en étant les seuls représentants du seul et plus grand dieu. Et en l’absence de la filiation directe c’était la possession d’attributs de Mohammed qui donnait le pouvoir : la barbe du prophète à Istamboul, le manteau du prophète chez les Talibans…
Si on reprend la définition de dieu étant le génome, le génie, ou l’âme d’un peuple, la définition de Allah le plus grand le plus fort est terrifiante.
Car si Allah est le génie du peuple de Mahomet on comprend mieux ce qui motive l’oppression, l’appel au meurtre, l’inconsidération pour la vie qui caractérise le mouvement Islamiste.
Et si Allah n’était que le génie de l’envie de tuer, de battre, de décapiter des habitants de la péninsule arabique?
L’avenir du monde serait en péril.
Heureusement il y a le dieu éternel d’Israël ainsi que tous les dieux de la terre formant ensemble Elohim, les dieux de la création, le panthéon des Grecs qui ensemble préservent la vie sur terre d’après le point de vue qu’on appelle l’hénothéïsme.
Les Juifs ont leur propre code de conduite. Ceux-ci sont spécifiques pour le peuple Juif et essayent d’aider le peuple Juif à vivre la meilleure vie possible, tant qu’elle ne dérange personne d’autre. Pour résumer la religion Juive d’après Hillel: « Ne fait pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’ils te fassent à toi ».
Il faut prendre parti clairement sur ces questions de religion
http://ysengrimus.wordpress.com/2008/10/29/l%E2%80%99atheisme-doit-il-militer/
On a assez trainé en la matière…
Paul Laurendeau