Une notion importante dans la bible est la notion de sacrifice. L’objet principal du temple de Jérusalem était de sacrifier des animaux.
Et effectivement la vie est impossible sans sacrifice. La vie se nourrit d’autre vie. Mais au lieu de commettre le sacrifice animal dans un but bassement animal de nutrition, le sacrifice a lieu dans un endroit sacralisé afin de bien réaliser que rien sur terre ne se fait sans sacrifice.
Non seulement la vie des animaux est sacrifiée. Une partie de la récolte est sacrifiée (la terouma, ou l’interdiction de couper le blé dans les coins des champs ou de ramasser les épis tombés par terre. Ils sont destinés aux pauvres), et une partie des terres est sacrifiée (le jubilé, ou le retour de la terre à son propriétaire après 50 ans ), et une partie du temps de récolte est sacrifiée (l’omer, ou bien année sabbatique ou les terres doivent rester en friche). Et une partie de sa fortune est sacrifiée (la tsedaka ou charité).
Mais la perte du temple a empêché le sacrifice d’animaux, et la perte de la terre a empêché le sacrifice de la récolte.
Et le recueillement au temple 3 fois par an pour les sacrifices a été remplacé par un nombre croissant de prières, au point de transformer le Juif de diaspora en moulin à prière qui déverse son quota de prières de façon mécanique sans réfléchir au contenu, et sans agir en conséquence.
La seule façon aujourd’hui de garder en honneur l’esprit du temple de Jérusalem, n’est pas en priant du matin jusqu’au soir.
Mais c’est en mettant en pratique l’esprit du sacrifice:
C’est en pratiquant la tsedaka, la charité. Mais pas la charité de l’argent, la plus facile, juste pour alléger sa conscience. Non c’est en sacrifiant son propre temps, son propre plaisir, sa propre vie pour aider ceux qui ont besoin de l’aide, que l’on peut accomplir l’esprit du temple de Jérusalem..
Ce n’est pas par hasard que tant de Juifs choisissent des métiers dans lesquels l’aide humanitaire prime, cela fait partie du message inconscient qui leur est légué par l’esprit du judaïsme.
Mais le sacrifice suprême, c’est celui fait par celui qui donne sa vie pour protéger la vie des autres.
Tous ces sacrifices ne peuvent être accomplis que dans une société homogène, ou le Juif peut agir à n’importe quel échelon de l’organisation sociale. C’est à dire dans un pays indépendant.
Le retour des Juifs à la terre d’Israël est à comparer avec la migrations saisonnières des saumons. Rien ne peut l’arrêter, le retour à la source se fait d’une façon inconsciente, mais pressante.
Elle est la conséquence d’un besoin d’amour, d’un besoin de reconnaissance, un besoin de solidarité, un besoin de dignité, un besoin de retrouvailles en famille.
Et c’est dans ce contexte que le Juif est prêt à se sacrifier et à faire des sacrifices, car ces sacrifices là ne sont pas fait en vain. La construction d’un pays, même s’il demande des sacrifices, laisse un héritage solide à ses enfants, alors que l’héritage de la diaspora se résume à la sauvegarde de la mémoire et des regrets.
En ce qui me concerne une solution dans le conflit qui oppose les juifs et les musulmans autour des lieux saints de Jérusalem pourrait se résoudre en appliquant le principe du sacrifice à l’emplacement du temple.
Il suffirait de sacrifier cet emplacement comme le prônent les rabbins en y interdisant l’accès de peur de fouler un endroit sacré. Ceci non seulement pour les juifs, mais pour tout le monde. Ainsi cet endroit saint pour toutes les religions monothéistes ne serait plus le théâtre d’affrontements sanglants désacralisant et déshumanisant cet endroit !
Le sacrifice de quelques mètres carrés pourrait enlever tout objet de convoitise religieuse et permettre un règlement honorable d’un conflit qui sépare des populations qui n’ont qu’un seul intérêt : la paix !
Il est intéressant à noter que même le Coran conclut au retour des Juifs en Israel :
Dans la Surah 17 Bani Israel il est écrit:
[17:104] Et nous disions aux enfants d’Israel par après: « Allez vivre dans ce pays. Quand la prophétie finale aura lieu, nous vous appellerons tous en un groupe. »
ISRAEL
Quand un Juif est grand savant
De tout peuple il est l’enfant
Mais s’il vient à échouer
Juif il sera condamné
Car Israël tel est ta raison
Tu es le souffre-douleur
De toutes les nations
Quand la peste a déferlé
Rien était plus grand danger
Que d’être Juif en bonne santé
Le coupable était trouvé
Car…
Un rabin de Nazareth
Il n’était pas des plus bêtes
Se prétendait fils de Dieu
Rien après n’allait bien mieux
Car…
Enfin tu as un pays
Des déserts le plus petit
Tu en fais un paradis
Les Arabes une maladie
Car…
Le jour du jugement dermier
N’est pas loin vous y serez
Les morts se soulèveront
Et se souviendront
Car Israël tel est ta raison
Tu fais vivre la conscience
De toutes les nations
W.Lip
1973
Pour écouter la chanson: https://youtu.be/ceSI2l5QaZY
Quel plaisir l’étude de la Torah, quelle vérité!
vous pouvez mieux faire!!!!!!!!!!!!!!
[17:104] Mauvais présages.