L’équilibre entre l’homme, la terre, l’animal et le végétal est remarquable dans la bible. Toute la vie est un équilibre entre les sacrifices et les bénéfices.Pour le bénéfice de la vie il faut sacrifier une autre vie, qu’elle soit animale ou végétale.
- l’équilibre entre les hommes
- l’équilibre entre les animaux
Pour bénéficier d’une journée de repos il faut le sacrifice de six jours de travail.
Le repos du sabbath introduit l’équilibre entre le travail et la réflexion, mais ne doit pas être suivi de façon stupide, le respect de la vie étant plus important que l’observance du sabbath.
Les lois sociales interdisant le vol, le meurtre, la convoitise sont universelles aujourd’hui, mais étaient révolutionnaires à l’époque.
Pour le bénéfice de l’acquittement d’une dette une durée de travail instaurée ne pouvait excéder 7 ans.
Il est interdit d’atteler deux animaux de race differente pour éviter de les faire souffrir.
L’animal doit être nourri avant de se nourrir soi même.
L’agneau ne peut être bouilli dans le lait de sa mère. Quelle cruauté par rapport à la la mère de l’agneau.
Même le samedi les vaches doivent être traîtes pour ne pas qu’elles souffrent.
Les lois concernant l’abattage rituel des animaux interdisent de faire souffrir l’animal. La lame doit être effilée et sans encoches pour éviter les souffrances inutiles. L’embolie provoquée par l’incision de la carotide garantit une mort immédiate et donc sans souffrances.
Les animaux qui souffrent pour pouvoir être consommés sont impropre à la consommation par exemple les cuisses de grenouille arrachées vivantes, les crustacés bouillis vivants.
3) l’équilibre entre les végétaux
La terre doit se reposer pendant l’année sabatique. La terre a besoin de friche pour pouvoir se régénérer. Ce principe universel est bien connu par les agriculteurs.
- l’équilibre des saisons
Le calendrier juif est basé sur les cycles de la lune. Quand on sait que les marées, les accouchements, etc sont rythmés par le cycle lunaire, on comprend aisément que le rythme des saisons se rapproche de ces cycles et que le fêtes suivront de près ce rythme là. Que l’année débute plus ou moins en septembre après les vacances d’été et les vendanges est marqué par les fêtes du nouvel an le 1er jour du mois de Tichri pendant la nouvelle lune suivi 10 jours plus tard par la fête du grand pardon et ensuite par la la fête des cabanes qui débute à la pleine lune du 15ème jour du mois de Tichri ou il est d’usage de dormir à la belle étoile.
Cette fête est encore une belle réussite d’équilibrage social ou le riche et le pauvre se retrouvent réunis dans le même destin. Mais il marque aussi les réjouissances des vendanges ou il est de coutume de dormir dans des cabanes près des champs.
Appelons ça aujourd’hui barbecue, pick-nick, retour à la nature. Je crois que tout le monde y retrouvera vite son compte.
Pendant la fête du grand pardon ( Yom Kipour ou jour du destin) il est impératif de se faire pardonner par ceux à qui on a fait du tort. Car il n’y a pas de pardon du ciel s’il n’y a pas de pardon sur terre.
C’est aussi l’occasion de se souvenir des membres de la famille disparus et de faire un bilan moral de l’année écoulée.
La fête de ‘Hanoukka avec ses 8 bougies allumées en crescendo pendant 8 jours rejoint la plupart des coutumes du solstice d’hiver et ressemble très fort à la fête romaine de Saturne.
Au mois de janvier le nouvel an de la végétation fêté le 15 du mois de chevat,donc pendant la pleine lune correspond à la première apparition de la végétation après le solstice d’hiver.
Au mois de mars, mois difficile au sortir de l’hiver ou les aliments manquent, mois correspondant à la plus grande morbidité et lethalité chez l’homme, une fête reprise aussi d’autres cultures marque l’anniversaire d’un retournement prodigieux du destin en la fête de pourim qui commémore le sauvetage des juifs de Souse en Perse sous Assuérus par la princesse Esther (Ishtar ? déesse Babylonnienne) et qui se fête par des déguisements et des cadeaux alimentaires.
A Pâques (Pessa’h), qui se fête le 15 du mois de Nissan (pendant une pleine lune) la sortie d’Egypte est fêtée en inaugurant la première récolte et en évitant pendant 8 jours de faire lever le pain, d’une part par souci d’égalité entre tous les hommes (ceci est le pain des pauvres), d’autre part pour éviter en nettoyant toutes les maisons de fond en comble de former un substrat qui pourrait attirer les insectes. Nous savons aujourd’hui que les insectes ont besoin de suppléments fongiques pour pouvoir se développer. Les miettes de pain étant de magnifiques substrats pour ces champignons (cfr le fromage de Roquefort dont le champignon particulier se développe grace à la présence de miettes de pain dans le frommage) le grand nettoyage de printemps évite l’envahissement du domicile par des insectes.
La dernière fête de l’année se fête 7 semaines après pâques. Pendant ces 7 semaines un mode de vie humble et réservé est poné en préparation à la révélation de la bible offerte au mont Sinai un jour de pleine lune. Cette fête est appelée la fête des semaines (chavouoth) et est la dernière des 3 grandes fêtes qui demandent à être fêtées à Jérusalem (Yom Kipour, Pessah et Chavouoth)