4 LA PRIERE


L’interdiction de représenter Dieu tel un homme ou un animal avait probablement comme but d’éviter l’anthropomorphisme, et d’éviter qu’on aborde les lois qui régissent la vie comme on aborde un homme, avec tous les abus qui en découlent, comme par exemple l’immolation des enfants par les idolâtres primitifs.

Malheureusement quand on lit les prières faites par les rabbins (et nota bene traduits ensuite par les prêtres chrétiens et aussi repris par le coran), aussi poétiques et sages qu’elles soient, ces prières grouillent de concepts anthropomorphes, qui sont en fait en contradiction flagrantes avec le message premier de la bible. L’interdiction de l’anthropomorphisme est une interdiction majeure, présente dans les 10 commandements!:  » Tu ne feras pas d’image de Dieu!  » et tu ne te prosternera devant aucune représentation d’êtres présents dans l’air la terre ou la mer, commandement majeur bafoué par les catholiques (mais remis en valeur par les protestants) héritiers des traditions gréco-romaines de Zeus (origine étymologique de Dieu) le père et du fils Hercule mi homme mi dieu,.

Et pourtant dans la prière  » Avinou malquénou chebachamaim ouvaaretz…  » traduite en latin par  » Pater noster quod est in coelum…  » et en Français par  » Notre père qui êtes aux cieux…  » Dieu est représenté comme un père, avec le caractère de celui-ci, sévère, mais dans le but de protéger et régnant tel un roi.

Aussi belle que soit cette prière, l’interprétation simpliste de celle-ci risque de faire mal comprendre la notion biblique de la déité: Ce qui a été et qui sera. Et non pas la projection du caractère de l’homme sur ce qui régit l’univers.

Une des pires émanations de l’anthropomorphisme est la prière.

La prière donne l’illusion de pouvoir parler à Dieu, projection anthropomorphe. Pire, elle introduit la flatterie, comme si Dieu était un homme qui réagit à la flatterie et donne ainsi l’illusion d’être corruptible. Elle donne l’illusion du marchandage de son destin.

Mais nous sommes tous à la merci du destin écrit dans nos gènes et dans les gènes de tout ce qui vit. Il n’y a pas moyen de marchander les gènes qui régissent notre comportement ou nous mèneront à la maladie. Il n’y a pas moyen de marchander les aléas de la météo.

Amin Maalouf dans son livre  » Les identités meurtrières  » compare le destin à la direction du vent et l’homme au marin qui par sa science arrive à diriger sa voile pour arriver à bon port.

 

Nous sommes donc maîtres de la connaissance (la science) qui nous est conférée par l’étude de notre environnement. Et libre à nous d’employer cette connaissance pour le bien ou pour le mal.

 

La bible ne demande pas de prier. La bible demande d’être humble, et d’accepter les lois universelles qui régissent le monde. Chaque loi nous rappelle notre soumission aux codes éternels. La seule façon d’honorer Dieu est de vivre en harmonie avec ce qui nous entoure, les hommes et la nature. La bible demande le respect de toute vie, autant humaine qu’animale. Mais la vie étant faite cruelle comme elle est, c’est à dire la vie se nourrissant de la vie, la bible cherche à en éviter les souffrances inutiles.

 

Par contre là ou les prières ont quand même une certaine importance, c’est le ralliement, la conservation de l’héritage culturel et la catharsis bien connue des psychanalystes: La solution de conflits psychiques non pas en se confiant à son psychiatre, mais à son Dieu. Ce n’est pas par hasard que la prière a été introduite par Yohanan ben Zakaï à Yavne au moment ou le temple de Jérusalem perdait sa fonction. La prière sert à ce moment à remplacer le sacrifice animal par un sacrifice de temps.

Il est à noter que les prières juives doivent se faire avec un minian c.a.d. une assemblée de 10 personnes. (comme le rappelle le marchandage d’Abraham avec Dieu à propos de Sodome et Gomorhe, il suffit de 10 justes (et non 10 prieurs) pour éviter un cataclysme). Ceci confirme que les prières sont plus un moyen de rassembler les Juifs autour de leur héritage plutôt que de s’adresser à Dieu. D’ailleur la synagogue(mot grec) est une traduction des mots hébreux  » bet haknesset  » maison de réunion (knesset = parlement)

S’il s’agissait seulement de s’adresser à Dieu la réunion à 10 ne serait pas importante puisque dieu est omniprésent et la prière possible n’importe ou.

Donc – la prière dans la synagogue est un acte social

  •  
    • la prière remplace les sacrifices animaux
    • la prière permet la transmission de la culture juive dans la diaspora en l’absence du temple

 

Ceci est tellement vrai qu’un rabbin Belge en citant un grand érudit a dit que  » prier en s’imaginant parler à quelqu’un équivaut à de l’idolâtrie « …

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Published in: on septembre 19, 2006 at 5:42  Comments (3)  

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  1. 🙂

  2. Des prières inutiles pour des dieux inutiles

    samedi 20 janvier 2007
    par Guillaume

    La prière existe sans doute depuis que Dieu et ses religions ont été inventés par l’homme pour exploiter la superstition humaine. Le fait d’adresser des prières et des supplications à Dieu est pourtant un acte blasphématoire, un outrage à un Dieu qu’on prétend infiniment bon. Un Dieu qui exigerait une telle humiliation humaine ne serait qu’un être abject, méprisable, misérable, versatile, impuissant, quémandeur et dont le comportement serait dépendant des prières et supplications que des millions de croyants de différentes religions lui adressent. Chaque religion a ses prières spécifiques abêtissantes, humiliantes répétées sans cesse, par des gens pieux et superstitieux, toute leur vie, sans jamais se rendre compte de leur inutilité.

    Il y a des prières catholiques, protestantes, musulmanes, hindoues, bouddhistes, et celles de toutes les autres sectes fantaisistes et malfaisantes. Le choix est varié et inépuisable. Les croyants s’adressent à « leur dieu » pour les raisons les plus diverses et même les plus abjectes. L’égoïsme n’est généralement pas absent bien que la superstition domine dans ce genre d’exercice peu cérébral.

    Je me souviens ainsi de fermières priant pour que la récolte soit bonne, et les pommes de terre très grosses. Pour être sûres que leurs prières soient exaucées elles mettaient (1000 FB) 25 euros dans le tronc à l’Église, ce qui faisait au moins un heureux bénéficiant de cette bigoterie. Elles oubliaient que la grosseur des pommes de terre dépendait surtout de l’engrais chimique utilisé par leurs maris fermiers.

    Ce dieu, pour qu’il puisse entendre toutes ces prières insensées, devrait être un dieu anthropomorphe pouvant écouter des millions de prières à la fois et les individualiser, sans quoi elles ne serviraient à rien. Mais voilà : l’immutabilité de ce dieu, pur esprit, le rend sourd et muet, inchangeable, inerte, sinon il serait constamment occupé à changer d’avis, selon le type de prières qu’on lui adresse et il ne serait pas différent de nous et dépendrait de nous. Autrement dit, il ne serait plus un dieu, mais un pauvre type qui attend qu’on lui dise ce qu’on voudrait qu’il fasse pour nous, lui n’étant pas capable de le faire sans supplications et prières, soit par son manque d’imagination, soit par son manque de bonté, soit par sa vanité. Dans Malachie (1), on lit : « Je suis Dieu et je ne change pas », ce qui confirme bien entendu son caractère immuable. Vos prières superstitieuses ne peuvent donc pénétrer sa carapace blindée. Ce dieu est pourtant très versatile et capricieux, selon les saintes écritures qui sont la parole même de Dieu. Une prière exaucée serait la plus flagrante démonstration de la versatilité de Dieu selon Cavanna.

    Allah satisfaisant un souhait de Mahomet, exige qu’on se jette cinq fois par jours par terre, pour prier et l’adorer. N’y a-t-il meilleur symbole d’impérialisme musulman que l’image d’un peuple qui se prosterne cinq fois par jour vers l’Arabie, s’interroge Ibn Warraq dans « Pourquoi je ne suis pas musulman ».

    Yahvé est moins exigeant et se contente de trois prières par jour dans la religion judaïque. Pourquoi les uns doivent s’humilier cinq fois par jour et les autres trois fois par jours ? Les voies du Seigneur sont bien impénétrables. Chaque dieu est adapté à sa religion qui a ses propres règles bizarres, étranges, et farfelues.

    Les religions inventent n’importe quoi pour se différencier et n’importe quelle fantaisie peut convenir. Devant qui les fidèles doivent-ils d’ailleurs s’agenouiller, se jeter sur le sol, s’humilier, montrer leur soumission ? Non pas devant leur dieu mythique et invisible, mais bel et bien devant leur curé, leur imam, leur rabbin, ou d’autres gourous des petites sectes, exploitant la superstition et jouissant de ce spectacle humiliant et révoltant de tous ces « fidèles soumis » qui implorent le Tout-Puissant, mais qui ne voient pas qu’il les ignore complètement.

    Ce spectacle contraire à la dignité humaine est une honte et une insulte à l’homo sapiens. Comment Dieu, s’il existait, pourrait-il accepter que ses créatures s’humilient ainsi par la prière, la mortification, la flagellation ? Ceux qui croient au panthéisme ou déisme ne doivent pas prier puisqu’il n’y a personne pour les écouter, leur dieu étant partout et nulle part et ne gouvernant pas ce monde.

    Dieu serait approchable et écouterait nos prières, selon le Psaume 65.2, et notre Père qui est aux cieux donne de bonnes choses à ceux qui le lui demandent, selon Matthieu 7.11, tout comme Allah qui envoie la nourriture du ciel et accorde la nourriture à qui il veut sans compte ni mesure, il distribue la nourriture à pleines mains à qui il veut (« ne tuez point vos enfants par crainte de pauvreté, Allah leur donnera la nourriture », dit le Coran) (2). La Bible ou le Coran seraient des textes divins, la parole de Dieu ou d’Allah. Rien n’est plus faux, rien n’est plus trompeur. Dieu ou Allah ne distribuent pas la nourriture à pleines mains, comme ils le prétendent dans les écritures saintes, parce que Dieu s’il existait respecterait sa parole. C’est la moindre des choses sans quoi il devient un escroc, un prometteur de beaux jours. Les pauvres du monde entier qui meurent de faim, ont chaque jour la preuve irréfutable que ces promesses bibliques et coraniques ne sont que de saintes tromperies de Yahvé et d’Allah, et de tous les autres dieux mythiques. Malgré les supplications et les prières, ils sont frappés par la famine, la sécheresse, les inondations, les ouragans dévastateurs, les maladies.

    Aucun dieu chrétien, musulman, juif ou hindou ne les entend. Aucun dieu n’a jamais apporté la moindre tartine aux enfants mourant de faim par centaines de milliers dans le monde quelles que soient les suppliques à Yahvé ou Allah ou à Jésus qui savait multiplier les pains il y a deux mille ans. Le Tout-puissant et infiniment bon, se complaît dans son « immutabilité », son « inhumanité », et tout ce que la Bible ou le Coran font dire par leur dieu respectif n’est que tromperies, et mensonges, des paroles vides de sens, du verbiage pour des gens crédules. La religion exploite la crédulité humaine, comme les escrocs exploitent les gens crédules par divers artifices, pour se faire remettre de l’argent.

    Apparemment « l’homo superstitions » ne parvient pas à le comprendre, son esprit est aliéné par l’endoctrinement religieux. La religion est bien une aliénation mentale. Quand il s’agit de texte religieux, on croit n’importe quoi, même les plus grandes inepties ou idioties. On est prêt à commettre des crimes crapuleux, à déclarer la guerre au nom de Yahvé ou d’Allah. Bush reçut ses ordres de Dieu. Jamais une protestation mondiale contre cette folie religieuse, contre ces livres saints qui sèment la haine entre les peuples.

    Ce monde qu’on nous présente comme une merveille, avec des lois harmonieuses, est à la dérive. Le chaos y règne de plus en plus, et le Plan divin du Tout-Puissant n’est qu’un leurre, ce plan divin n’étant que l’Apocalypse annoncée. On est donc loin d’un monde parfait créé par un être parfait, on plonge de plus en plus dans un monde infernal dans lequel les pires catastrophes sont annoncées par les physiciens, les météorologues, les futurologues ou les charlatans. Qui en est responsable ? Selon les saintes écritures, Celui qui gouverne l’univers, le maître absolu, le Tout-Puissant. Allah dit dans le Coran : « Aucun malheur n’atteint l’homme sans la permission de Dieu » (3). Ne cherchez donc pas plus loin l’origine de nos malheurs, c’est clair, c’est ce fameux Allah, il ne le cache pas. Al Gore, ce fils de pasteur, qui est si pieux, fait le tour du monde pour nous le confirmer aussi. Il annonce dans son film « An Inconvenient Truth », que l’apocalypse est proche. Il était un peu trop oublié, rien de mieux que d’annoncer l’apocalypse pour se rappeler au peuple américain dévot et bigot.

    Pourquoi 97 % d’Américains croient-ils dans un Dieu infiniment bon, alors que leur ex-vice-président fait le tour du monde pour annoncer que le Plan divin n’est qu’un plan chaotique, celui de l’apocalypse imminente, bien que des milliards de croyants de toutes les sectes répandues sur la terre prient chaque jour, pour ne plus être accablés de tous les maux possibles et imaginables qui leur sont envoyés par l’Infiniment Bon ? On perdrait la foi pour moins, mais un croyant endoctriné ne change pas facilement d’idée. Qu’on adresse les prières au Père ou au Fils, les deux restent muets, invisibles, absents. Cela confirme que Dieu n’existe pas ou est inutile.

    Le 3 avril 2000, le Roi Mohammed VI disait dans un message : « Cher Peuple, le Très-Haut a voulu que notre pays connaisse cette année de sécheresse ». Voilà un Roi qui identifie le coupable de la sécheresse, le malfaiteur de cette calamité, c’est Allah, et il a bien raison puisqu’aucun malheur n’atteint l’homme sans la permission de Dieu. Le 10.11.2006, les imams d’Algérie effectuèrent une prière de l’istisqaa pour conjurer le spectre de la sécheresse, mais en vain, Allah ne les entendait pas, sinon il aurait prouvé que c’est lui qui en était la cause. Celui qui peut éviter la sécheresse doit en être l’auteur.

    Les prières seraient utiles pour provoquer une guérison miraculeuse en s’adressant au toubib surnaturel, le petit Jésus thaumaturge. Mais voilà, le monde est accablé par les virus de toutes sortes que Dieu nous envoie non pas pour nous guérir, mais pour nous rendre malades, et cela malgré nos prières. Les hôpitaux sont remplis de malades pour lesquels le dieu inutile ne fait rien et les visites à Lourdes ne sont qu’une escroquerie organisée au bénéfice de l’Église.

    Le décret du « Nouveau rite des exorcismes » est un document publié par le Vatican le 26.1.1999 dans lequel la secte affirme que le diable existe et qu’il faut le chasser par la prière. On a donc formé 150 prêtres exorcistes pour chasser les démons des possédés, par des prières, des supplications, des incantations, des exhortations. On peut éloigner le diable par des prières, mais il faut faire appel à un prêtre-exorciste spécialisé dans le charlatanisme religieux du Vatican. On se croirait au moyen âge, mais l’Église catholique sait que la superstition religieuse, motivée par la peur, est exploitable sans limites. Il faut saisir toutes les occasions pour profiter des faibles, des bigots et des bigotes pour faire croire au pouvoir magique du prêtre exorciste catholique. Le Vatican fait concurrence aux psychiatres. Jésus était déjà un exorciste qui s’amusait à débarrasser un possédé de ses démons pour les envoyer dans des cochons dont il se débarrassa ensuite en les projetant dans la mer. Pauvres cochons. Jean-Paul II comme Paul VI répétaient que l’existence du diable est une Vérité et la plus grande victoire du diable est celle de faire croire qu’il n’existe pas. Il n’y a donc pas d’issue, le diable triomphe toujours. Dieu a comme alter ego le Diable et on ne sait toujours pas pourquoi l’un ne parvient pas à liquider l’autre, à moins que leur amitié soit indéfectible, éternelle ou que leur force soit égale.

    Un guide intitulé « Votre devoir de chrétien » est distribué aux soldats américains sur le front pour prier pour le président Bush (4). Voilà les soldats victimes d’une guerre désastreuse provoquée par Bush qui se voient exhortés à prier pour leur bourreau intégriste chrétien, qui dépense pour le massacre des Irakiens et des soldats américains 3OO milliards de dollars par an. Bush et Saddam avaient le même combat, l’un voulait la victoire au nom du Dieu Yahvé (dieu américain), et l’autre voulait la victoire sur l’ennemi au nom d’Allah (dieu irakien) pour la circonstance. Le monde entier sait actuellement que la situation des Iraquiens est bien pire maintenant que sous le dictateur Saddam Hussein et qu’une théocratie au lieu d’une démocratie s’installe dans ce pays.

    Le Pape aussi invite à prier chaque fois qu’il y a des catastrophes naturelles faisant d’innombrables victimes. Bush a demandé la même chose à l’évêque Jakes pour les victimes du cyclone Katrina. Comment interpréter ces prières ? Ces prières sont-elles faites pour remercier le Tout-Puissant ou doivent-elles servir à amadouer le gourou céleste afin d’être moins tsunamisés ? Dans un entretien paru dans le quotidien Metro le 7 juillet 2005, le Dalaï-Lama estime que « ceux qui ont péri durant le tsunami avaient un mauvais karma » (5). Il faut en conclure qu’on ne prie pas assez pour améliorer son karma, selon ce gourou bouddhiste. N’est-ce pas du masochisme que de prier pour le bourreau divin auteur de ces catastrophes naturelles ?

    Lors de l’attentat des “Twin Towers », ceux qui ont survécu parlaient de « miracle » et priaient pour remercier Dieu de ce privilège. Ils ne pensaient pas à tous ceux qui sont alors morts à cause de ce même dieu sélectif et arbitraire. On priait aussi pour les victimes, sans doute pour qu’elles soient bien admises au ciel, au lieu de se demander pourquoi elles ne pouvaient pas rester sur terre.

    Le Curé Jean MESLIER, dont les écrits ont été publiés après sa mort, pour lui éviter le bûcher, écrivait ceci en connaissance de cause, qui peut servir de conclusion : « Sachez donc, mes chers amis, sachez que ce n’est qu’erreurs, abus, illusions et impostures, de tout ce qui se débite et de tout ce qui se pratique dans le monde pour le culte et l’adoration des dieux ; toutes les lois et les ordonnances qui se publient sous le nom et sous l’autorité de Dieu, ou des dieux, ne sont véritablement que des inventions humaines, non plus que tous ces beaux spectacles de fêtes et de sacrifices, ou d’offices divins, et toutes ces autres superstitieuses pratiques de religion et de dévotion qui se font en leur honneur (6).

    Guillaume

    ——————————————————————————–

    Références :

    1° 3.6

    2° Sourate XL, 13-Sourate III, 26, Sourate XXX, 36-Sourate XVII,33. réf. « Le Coran » Kazymirsky chez Flammarion.

    3° Sourate LXIV, 11

    4°ProChoix News » Les soldats US sommés de prier pour Bush – http://www.prochoix.org/cgi/blog/2003/03/30/624-les-soldats-us-sommes-de-prier-pour-bush.

    5° Republica 372. Le tsunami en Asie du sud est la faute au karma selon le Dalaï-Lama (http://www.ufal29.infini.fr/article.php ?id_article=310).

    6° Curé Jean Meslier : Mémoire, L’ŒIL OUVERT 1973

  3. Votre réaction de « tout ou rien » par rapport à « dieu » et « la prière » qui sont pour vous une imposture et une escroquerie a le mérite d’être claire, mais malheureusement incomplète.
    Il se fait qu’en dehors de la religion l’homme qui possède 50% de cerveau rationnel et 50% de cerveau émotif se voit reproduire les mêmes comportements que ceux pratiqués depuis des millénaires dans les actes religieux.
    Par exemple aujourd’hui les actes que l’on pourrait qualifier de névroses obsessionelles consistant à réciter des prières ou à se prosterner se retrouvent sous d’autres formes dans nos cultures modernes. Un exemple, le triomphe du rock,du pop et du rap, qui ne sont rien d’autre que des textes construits de façon artistiques (comme les prières) et qui sont débités de façon répétitives pour faire l’éloge au choix: de l’amour, de la région, de la communauté, bref d’une valeur plus élevée dans lequel un groupe se reconnait.
    Et l’émotion ressentie en communion dans un temple du rock augmenté par les éclairages et les rythmes (sans oublier certaines substances ayant un effet psychotrope) est tout à fait comparable à la sensation mystique de certains religieux.
    D’ailleurs le centre cérébral de la sensation « mystique » se trouve juste à côté du centre cérébral de la sensation « amoureuse ».
    De là il n’y a qu’un pas à vouloir formuler l’hypothèse que l’absence de satisfaction « amoureuse » pousse certains religieux fanatiques frustrés par les sévères lois de séparation des sexes à chercher à ressentir la satisfaction « mystique » en compensation. Et au delà l’espérance des 72 vierges du paradis…
    Moralité: Il suffirait peut-être d’un peu moins de frustration sexuelle pour avancer vers la paix: moins de danger de SIDA à l’occident et moins de mariages régis par la charia en orient pour calmer les esprits?
    PS: contrairement à l’URSS qui ne respectait que la « religion » communiste (religion dans la définition de Fromm), les Etats Unis respectent toutes les religions et permettent à chacun d’exprimer leurs émotions « mystiques » à leur façon sans les ridiculiser.


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